mercredi 4 janvier 2012

Shanghai, la ville de la démesure

Arrivés à Shanghai dans l'après midi, on était dead mais on allait pas dormir tout de suite ( on a quand même fait une mini sieste de 2 heures), surtout que Chloé nous attendait, et qu'elle n'avait pas le décalage horaire comme nous, donc elle pétait la forme.
Il a fallu sortir, et affronter les chinois. Parce que déjà dans l'avion, y'avait que des chinois, et puis nous et quelques autres étrangers mais très très peu.

Shanghai, c'est juste impensable de grandeur, d'étrangeté, et de contrastes. C'était notre première impression de la Chine aussi ( par la suite, il y a certaines choses qui nous étonnent moins).
Débarquer dans une mégalopole de cette taille, où on ne capte pas un seul mot, mais pas un seul! Même pas oui, non, merci, aurevoir, rien, niette, nada, ça nous a complètement désorientés. Et foutu la trouille aussi. Parce qu'encore en Europe, même si tu parles moyennement anglais, tu peux t'en sortir, survivre, mais en Chine, soit ils parlent chinois, soit vaguement anglais, mais avec un accent merdique, donc au final c'est la même chose, tu comprend rien. On était vraiment largués. Je suis contente d'avoir acheté un ptit livret avec plein de symboles, pour tenter, je dis bien tenter, de se faire comprendre....
Bref, heureusement que Chloé sait parler chinois.
Et puis, Shanghai, ainsi que les autres villes visitées jusqu'à présent ( Pékin, Nankin, Suzhou), sont impressionantes de contrastes. Des buildings immenses monopolisent l'espace, en tout cas, c'est ce qui saute aux yeux, avec des voitures de luxe à foison, mais au coeur de la ville, on voit des quartiers tout droit sortis du XIXe, des chinois qui trimballent une tonne de cartons, de plastiques ou autre, sur un mini vélo, des vendeurs à la sauvette de brochettes de poulpes, d'oreilles de porc, de trucs qu'on sait pas ce que c'est et c'est tant mieux, les gens se raclent le fond de la gorge et balancent des gros molards par terre, et vas-y que jte découpe du poisson ou un canard par terre sur un vieux sac poubelle dans la rue, ils font sécher leur linge en même temps que des saucisses ou des canards..... Je pense que ce sujet de la vie à la chinoise étant tellement vaste, il nécessite à lui même un article ^^.
Pour faire simple, ces villes donnent l'impression qu'elles se sont construites si rapidement, avec l'idée de bâtir une Chine puissante et efficace, qu'elles gardent encore un esprit moyennageux. N'ayez pas l'impression que ce soit méchant comme remarque, c'est juste le sentiment qu'on peut avoir en entrant dans une ville comme celles-ci, où se cotoient ces deux mondes : une société très urbanisée et une autre restée bloquée au siècle dernier.


Premier aperçu de la Chine

Après environ 16h de vol, à regarder trois ou quatres films ( impossible de dormir quand on est assis pendant 16h....), on arrive enfin à destination ! Et comme le soleil commençait à se lever, on regarde par le hublot, et là, on remarque que ça doit vraiment être un autre monde, parce qu'on est encore loin de la mégalopole de Shanghai mais on voit déjà des paquets d'immeubles, qui s'entassent ici et là, en fait qui s'entassent partout! le paysage c'est que des buildings.
Et puis aussi, on voit une belle couche grise à la hauteur de l'avion, qui se différencie des nuages. Mmmh la belle couche pollution! Nos poumons prennent cher ici, c'est horrible. Je comprend maintenant pourquoi ils ont tous des masques.